Sur les murs de l’école, il colla une affiche : « Ecole de langues étrangers pour poules ».  « Voyons, ne suis-je pas celui qui a inventé le vélo sans roues ? se disait Jackie. « Pourquoi ne parviendrais-je pas ni  apprendre aux poules ni  aboyer ? » Et il se mit au travail avec zèle.
A l’école des poules, il enseignait l’aboiement tout seul. Il était aussi bien professeur d’aboiement que le directeur de travaux pratiques d’aboiement. Mais tous ses efforts se montrèrent fructueux. Peu de temps après, toutes les poules aboyaient ni  vous rendre sourd. En marchant dans la rue, perchées sur les c’ôtures ou sur les toits, elles aboyaient sans relâche. Elles n’en finissaient plus d’aboyer. Les poules étaient tellement contentes d’avoir appris quelque chose de nouveau qu’elles ne faisaient que ça toute la journée. Dans toute la ville, en bas, en haut, ni  gauche et ni  droite, on n’entendait que ça : « ouaf-ouaf ! ouaf-ouaf ! ». « Mais taisez-vous ni  la fin ! Fermez votre bec !

Ce charivari est insupportable ! » disaient les habitants de Rio de Las Platas du Bas Pétaouchnock, fâchés tout rouge. Mais en vain !
Une semaine passa ainsi, puis une autre. Les poules continuaient ni  aboyer.
- Nous ne supportons plus ce boucan !
- Fais quelque chose pour que les poules se taisent !
Les gens menacèrent Jackie Pouffinek de le dénoncer ni  la police. Mais Jackie Pouffinek haussa les épaules. 
- Comment faire pour les réduire au silence ? Elles ne m’obéissent pas !