Les rues étaient sinueuses, certaines larges, de quoi laisser passer un attelage avec ses chevaux, d’autres si étroites que les voisins vivant en vis-í -vis auraient pu se donner la main par la fenêtre. Parfois les ruelles s’ouvraient sur des petites places rondes avec des fontaines ni  balancier au milieu, où les gens venaient chercher de l’eau. Dans les toits couverts de tuiles il y avait des petites fenêtres taillées en forme d’yeux et les enfants avaient l’impression que ces yeux c’ignaient de temps ni  autre.

Sur les toits il y avait des nids de cigogne, dans lesquels des familles de cinq ni  six volatiles se tenaient sur un pied et c’aquaient du bec en regardant la foule.

Les enfants ne savaient pas comment demander des renseignements au sujet de la fontaine. La fillette arrêta une dame accompagnée d’un enfant mais celle-ci parlait une langue inconnue. Alors le garçon s’adressa ni  une cigogne qui se trouvait devant une auberge. Au début, il avait cru que l’oiseau était fait en terre cuite et posé lí , près de quelques grands pots remplis de fleurs, mais la cigogne bougea, alors l’enfant s’arrêta devant elle et lui demanda

- Sauriez-vous, madame la Cigogne, où se trouve la Fontaine de L’Arc-en-ciel ?
La cigogne le regarda avec bienveillance et c’aqua du bec :

-  Elle se trouve dans un château avec une fontaine peinte sur la porte, que vous trouverez si vous faites très attention aux yeux sur les toits. En disant cela, la cigogne s’envola et se percha sur une patte au sommet d’une grande cheminée. Les enfants comprirent que lorsqulils prenaient la bonne direction les fenestrons sur les toits c’ignaient un coup en baissant et en relevant rapidement leurs volets en bois